Image de couverture : L'Oreiller et l'œil de Dmitri Prigov, 1992. Courtesy KE Gallery
978-2-84809-331-4
15 x 20 cm
106 pages
juillet 2020
17 €
15 x 20 cm
106 pages
juillet 2020
17 €
« L’idée saugrenue de traduire Igor Gouberman m’est venue en prison. C’était il y a cinq ans, en Sibérie. Qui de mieux placé qu’un taulard pour traduire un autre taulard ? Je ne connaissais pas cette poésie, un camarade de geôle me l’a mise entre les mains. « C’est drôle et mélancolique, me prévint-il, dur et drôle, lis, c’est très russe. » J’ai traduit un premier quatrain :
Allez, je me suis dit : tiens bon,
Seigneur est dur mais juste au fond,
inconcevable de vivre en Russie
sans tâter de la prison toi aussi.
Bientôt, j’ai entrepris de traduire le recueil en son entier. Il s’intitulait Journal de prison »
Yoann Barbereau
Né à Kharkov en 1936, Igor Gouberman est l’auteur de nombreux livres de poésie en langue russe. Il est l’inventeur de formes brèves qu’il nomme gariki, mêlant rime classique et oralité rustique, refrains et proverbes, aphorisme et littérature autobiographique. Proche des milieux dissidents, l’écrivain est arrêté à la fin des années 1970, emprisonné puis envoyé dans un camp. À sa libération, il fait le choix de l’exil et s’installe à Jérusalem. Sa poésie jouit désormais d’une grande popularité dans le monde russophone. Gouberman se rend régulièrement en Russie pour des lectures et performances publiques.
Allez, je me suis dit : tiens bon,
Seigneur est dur mais juste au fond,
inconcevable de vivre en Russie
sans tâter de la prison toi aussi.
Bientôt, j’ai entrepris de traduire le recueil en son entier. Il s’intitulait Journal de prison »
Yoann Barbereau
Né à Kharkov en 1936, Igor Gouberman est l’auteur de nombreux livres de poésie en langue russe. Il est l’inventeur de formes brèves qu’il nomme gariki, mêlant rime classique et oralité rustique, refrains et proverbes, aphorisme et littérature autobiographique. Proche des milieux dissidents, l’écrivain est arrêté à la fin des années 1970, emprisonné puis envoyé dans un camp. À sa libération, il fait le choix de l’exil et s’installe à Jérusalem. Sa poésie jouit désormais d’une grande popularité dans le monde russophone. Gouberman se rend régulièrement en Russie pour des lectures et performances publiques.